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L’ordonnance du juge Jean Wilner Morin sur le dossier de la CAS, continue de soulever des réactions

ONM

Des militants, proches du ministre des Affaires Sociales et du travail, assimilent à de la politique, l’ordonnance rendue dans le cadre du dossier de corruption à la Caisse d’Assistance Sociale (CAS).

Selon cette ordonnance, le juge instructeur a retenu les charges contre six personnes dont le Ministre des Affaires Sociales et du Travail, Odney Pierre Ricot.

« Administrativement, le ministre des Affaires Sociales et du Travail n’a pas de force contraignante contre les directions placées sous la tutelle du ministère », fait remarquer Fritz Alexis, porte-parole de ces militants.

 

Selon lui, le ministre a pour rôle de veiller à la conformité des documents soumis à son appréciation.

 

Le juge ne peut pas rendre son ordonnance contre quelqu’un sans l’avoir entendu et sur la base de l’audition d’un inculpé, puisqu’il n’y a pas eu de confrontation, croit savoir Fritz Alexis.

 

Ce dernier souligne par ailleurs que le ministre ne peut pas comparaître devant un juge, sans se conformer au processus légal.

Soulignons que, l’actuel ministre des Affaires sociales et du Travail, Odney Pierre Ricot, l’ex-directrice de la CAS, Edwin Tonton, Yvrose Alcide, Pierre Richard Valès, Frantz Iderice et Johanne Phanord sont déférés au tribunal criminel pour y être jugés sans assistance de jury dans le cadre de ce dossier.