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Journée mondiale de l’Eau: le Dg de la DINEPA prêche l’unité entre les haïtiens et renouvelle son appel à la mise en place d’un couloir humanitaire

ONM

Commémoration le jeudi 22 mars 2024, de la journée internationale de l’Eau.C’est autour du thème « L’eau pour la paix  » que cette journée a été marquée à travers le monde.
La Direction Nationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement, en cette occasion, a adressé à la population un vibrant message.

L’eau, lien naturel de la vie, source d’espoir et de paix, est indispensable à la survie de tous, hommes, femmes et quels qu’ils soient : »Nantis ou Pauvres  » déplacés héliportés ou déplacés nomades, détenteurs de visas de toutes sortes ou dépourvus même de pièces d’identité, haïtiens armés ou haïtiens en détresse, paysans ou citadins.

La liste de binôme opposés constituant le quotidien de vie de nos frères et sœurs est longue. Si, en-dehors de toute partisannerie, le choix est fait pour « Haïti Chérie  » nous devons être non seulement conscients que l’eau est une ressource limitée dont on se dispute l’usage mais aussi un droit humain intrinsèque à tous les aspects de la vie, lit-on dans une note portant la signature du directeur général de la DINEPA, l’ingénieur Guito Edouard.

« Haïti vit aujourd’hui un moment spécial de son histoire. En ce jeudi 22 mars si spécial, tous les peuples du monde en général, et nous autres en particulier, il s’agit de se rappeler que l’eau est un « vecteur d’union », et ne peut être bloquée », poursuit le numéro un de la DINEPA.

Dans le contexte actuel, à l’instar du personnage Manuel dans le roman Gouverneurs de la Rosée de Jacques Roumain, l’accès à l’eau pour tous et toutes voudrait se porter comme symbole d’union et d’amour, surtout pour vous hommes et femmes qui dirigez la destinée de cette nation, croit Guito Edouard.

Il réclame cette paix pour la continuité du service d’eau aux populations, tant en milieu urbain que rural. Pour défendre ce principe de droit à la vie, la DINEPA renouvelle la demande, aujourd’hui encore, la mise en place du couloir humanitaire, afin de garantir le droit à la vie. La DINEPA renouvelle par ailleurs, son engagement de travailler afin d’atteindre l’objectif 6 des ODD « l’accès universel à l’eau « .

La DINEPA en tant qu’institution régulatrice de service public d’Eau Potable et d’Assainissement (EPA), à l’instar de cette partie d’eau captée au niveau de la rivière des Pédernales, pour alimenter la population du centre-ville d’Anse-à-Pitre et zones périphériques, certaines résidences (eaux superficielles ou galeries d’eaux souterraines) sont partagées entre deux peuples voisins. Aujourd’hui encore, face aux effets néfastes du changement climatique, il est urgent que les responsables de ces deux organes recteurs s’assoient en hommes et femmes civilisés, pour actualiser les accords de 1929, de 1935 et 1936. D’où la nécessité de la mise en place d’une veille stratégique, un cadre macro de recherche et d’étude pour une utilisation harmonieuse et responsable des eaux partagées, informe par ailleurs Guito Edouard à travers une note.