Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes : l’OCNH prône l’unité entre les différents acteurs
L’Organisation des Citoyens pour une Nouvelle Haïti (OCNH), à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes appelle la nation entière à faire front commun pour mettre fin à la violence basée sur le genre, aussi appelée violence sexiste, qui est « la violation des droits de l’homme la plus répandue sur la terre et pourtant la moins visible ».
Elle est endémique dans tous les pays et dans toutes les cultures et entraine des séquelles durables pour les victimes, leurs familles et leurs communautés, fait remarquer l’organisme de défense des droits humains. Elle rappelle que selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 37% des femmes vivant dans les pays les plus pauvres ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur partenaire intime au cours de leur vie, certains de ces pays ayant une prévalence s’élevant à une sur deux.
Les actes de violences basées sur le genre qu’ils soient physiques ou psychologiques ont des conséquences néfastes aussi bien sur ceux qui en sont victimes que sur les victimes indirectes. Ils peuvent causer la reproduction du cycle de violence, des troubles post-traumatiques. Dans le cas d’Haïti, les données du dernier rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et du BINUH mettent en évidence l’étendue des actes de violence basée sur le genre, souligne l’OCNH.
Dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, l’OCNH en profite pour appeler tous les acteurs nationaux et internationaux à consolider leurs efforts dans la lutte visant à réduire et prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles et protéger les droits des femmes. “Nous devons nous unir pour que les femmes et les filles se sentent en sécurité partout dans le pays, au-delà des 16 jours d’activisme, unissons-nous pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes en Haïti”, clame l’OCNH.