INSÉCURITÉ

Port-au-Prince, une prison à ciel ouvert

ONM

A Port-au-Prince, le phénomène de l’insécurité est à son comble. Plus de 85 % des territoires sont sous le contrôle des bandits. La création de la structure « Viv Ansanm » (un regroupement de gangs), complique davantage la situation sécuritaire de la capitale Haïtienne.Certaines activités sont presqu’au point mort. Des institutions scolaires et étatiques sont paralysées, l’économie du pays est presqu’à l’arrêt. Les pompes à essence ne fonctionnent pas, difficile de s’approvisionner en essence car l’accès aux terminaux est interdit par des bandits.

Des résidents de Port-au-Prince sont encerclés par des bandes armés. La rentrée Nord et celle du Sud sont sous le contrôle des bandits. Ces hors-la-loi font et imposent leurs lois. Ils établissements des postes de péages comme bon leur semble, exigeant de fortes sommes d’argent.

En dépit des versements octroyés par des chauffeurs, la sécurité des usagers n’est pas garantie.Certains passagers sont enlevés à l’intérieur des autobus. Des femmes et fillettes sont violées, battues et même tuées dans certains cas.

Des membres de la population civile sont prisonniers à Port-au-Prince. Ils ne peuvent pas se rendre dans les villes de province, par peur de se faire tuer ou kidnapper.

Les Port-au-Princiens semblent être rattrapés par cette triste réalité, car des pères et mères de familles sont contraints d’abandonner leurs maisons notamment à Carrefour Feuilles, Croix-des-Bouquets et Artibonite. Chassés par les gangs, des haïtiens se réfugient dans des abris provisoires et vivent dans des conditions infra-humaines.