Haïti-Kidnapping et rareté de carburant : le PM Ariel Henry en panne d’alternative
Le pays est en mode lock depuis plusieurs jours. Hier lundi toutes les activités ont été paralysées, le constat n’est pas différent ce mardi. Durand ces deux jours, des millions de dollars sont volés en éclats au vu et au su du premier ministre Ariel Henry, chargé d’ administrer la gestion de la cité. Si les gouvernements qui se sont succédés ont tenté de trouver des solutions cosmétiques dans de pareilles situations, Ariel Henry pour sa part ne fait qu’observer la dégénérescence de la situation.
Depuis cette crise le locataire de la primature n’a rien fait pour éviter l’aggravation de cette situation .
En dépit des forces de sécurités dont dispose le pays, l’équipe au pouvoir est toujours dans l’incapacité de faciliter l’acheminement dans des stations d’essence, des produits pétroliers. Hier lundi le chef de gang de Warf Jérémie Micanord ainsi connu, a exigé aux autorités étatiques un montant de 50 millions de gourdes pour faciliter le déplacement des camions citernes d’essence du terminal de Varreux.
À qui profite la rareté du carburant ? Pourquoi les autorités refusent-ils d’utiliser la police et l’armée pour faciliter l’arrivée à la pompe de cette importante liquide? Des questions qui demeurent sans réponse et laissent libre cours à des spéculations.
La pénurie de carburant a déjà occasionné des conséquences monumentales sur plusieurs secteurs d’activités, notamment le secteur médical. Plusieurs hôpitaux dont les Hôpitaux de la Convention Baptiste d’Haïti ( HCBH)
,Nos Petits Frères et Sœurs et la Fondation Saint-Luc ont déjà lancé des cris de détresse. Le chef de la primature reste silencieux face à ces cris.
Haïti est comme un bateau sans gouvernail, ce sont les bandits qui font et imposent leurs lois. Ils tuent, violent, kidnappent et défient même l’autorité du premier ministre ainsi que le directeur général de la police nationale.