Le phénomène du kidnapping explose en Haïti. De plus en plus de personnes s’intéressent de manière directe ou indirecte à cette industrie florissante. La plupart des cas d’enlèvements ne se font pas au hasard, mais plutôt en complicité avec un ami, un voisin, un employé ou un membre de la famille de l’otage.
Les cas déjà enregistrés sur le territoire national sont nombreux. Le commissaire du gouvernement de Miragoâne, Jean Ernst Muscadin a révélé qu’il a procédé récemment à l’arrestation d’une dame. Sur son téléphone, il a découvert des conversations relatives à un éventuel enlèvement que la dame appréhendée planifie, et la cible est son patron.
Dans cette même juridiction, un cas d’auto-kidnapping entre amants a été enregistré. Certaines personnes utilisent cette stratégie pour escroquer un parent ou un proche, surtout ceux qui vivent en terre étrangère.
Aujourd’hui aucun chiffre n’est encore disponible, mais cette pratique est très en vogue. L’auto-kidnapping ou le kidnapping tout court, demeure un fléau a éradiquer. Il fait beaucoup de tort à la population déjà en proie à des difficultés de toutes sortes.
