INSÉCURITÉ

Des Jeunes Femmes au service des gangs armés en Haïti

ONM

Partout à travers le monde, le grand banditisme attise, attire et utilise les femmes ou les stéréotypes féminins pour commettre des forfaits et pour le plaisir de la chair.

En Haïti, depuis un certain temps, la prostitution des jeunes filles et femmes étaient monnaies courantes. Elles se levaient de très tôt, s’habillaient soigneusement et prenaient la rue pour toutes les causes, le slogan à la mode à l’époque « Yo Pral brase lari a ».

Mais depuis les années 2020, les femmes des trottoirs commençaient à se faire rares à Port-au-Prince et même à Pétion-ville, on croyait que c’est à cause de l’insécurité, elles ne trouvaient pas assez d’affaire.

Pourtant, la situation est encore plus compliquée. C’est que non seulement les femmes des trottoirs sont utilisées comme antennes, agents et servantes dans des actes de kidnapping, les brasseuses et des très jeunes dames de grande beauté et de bonnes corpulences qui sillonnaient les rues de la région métropolitaine de Port-au-Prince sont maintenant au coeur des gangs armés pour fournir du plaisir et servir de pions pour kidnapper certains otages.

 

 

Avec de l’argent du kidnapping et des jeunes femmes, les chefs de gangs vivent dans le luxe et dans la luxure.

 

Donc, le phénomène des gangs armés en Haïti, n’épargne ni les enfants ni les jeunes filles pour devenir un phénomène sociétal qui met l’avenir d’Haïti en péril.

On doit agir vite et bien pour éradiquer ce phenomène en Haïti, car plus tard sera plus triste pour le pays.

 

Ulysse Jean Chenet