POLITIQUE

Haïti-Crise et division au sein du CPT: le Congrès National Ouanaminthe réitère son appel à la cour de Cassation

ONM

Fraîchement installé, le Conseil Présidentiel de Transition bute sur des obstacles majeurs. Ces difficultés résultent de l’élection conduisant à la désignation de l’ancien sénateur Edgard Leblanc Fils et la proposition de Fritz Bélizaire comme premier ministre. Certains conseillers et secteurs expriment vertement leurs désaccords par rapport au Bloc Majoritaire Indissoluble (BMI). Ils y voient une démarche de monopoliser le Conseil. Une position rejetée par certains dirigeants politiques représentés au CPT. D’autres parlent plutôt d’une bataille pour le contrôle de cette institution créée sur la base d’un consensus. Depuis après l’élection, le Conseil Présidentiel de Transition est au bord de l’implosion. Plusieurs rencontre ont été boudées par le camp minoritaire, même le procès verbal du scrutin présidentiel n’est pas encore validé.

Fort de cette division empoisonnant le CPT, le Congrès National Ouanaminthe continue de plaider en faveur d’une solution institutionnelle, à savoir un juge à la Cour de Cassation comme président provisoire et un premier ministre de consensus, en concertation avec la classe politique, la société civile et d’autres parties prenantes.

Selon le docteur Frantz Large, membre du congrès, le gouvernement doit être composé de 11 membres, 10 dans chaque département du pays et un autre dans la diaspora, suivi de l’élaboration de la feuille de route pour ce gouvernement et enfin la mise sur pied d’un Conseil Electoral Provisoire (CEP) pour bien gérer le pays.

Ce qui se passe actuellement au sein du CPT prouve que la Cour de Cassation est la solution idéale car elle constitutionnelle, consensuelle et jurisprudentielle, martèle le pasteur Destiné Saint Pierre. Il appelle les acteurs à entendre raison, afin de sortir le pays de l’ornière.