Les gangs haïtiens usent-ils des citoyens comme boucliers humains contre une intervention militaire imminente ?
Dans une tentative désespérée de garder leur contrôle sur le territoire et d’éviter une intervention militaire étrangère, les gangs en Haïti, en particulier ceux liés à « Viv Ansanm », semblent recourir à une stratégie sournoise : utiliser les civils comme boucliers humains.
Après une série d’actes violents, y compris des pillages, des enlèvements, des agressions sexuelles et des meurtres, ces groupes criminels osent maintenant contraindre les habitants des quartiers sous leur domination à protester contre l’insécurité, tout en s’opposant à la présence imminente des forces internationales prévues pour la fin du mois de mai.
Un exemple frappant de cette manipulation est visible dans la 3ème circonscription de Port-au-Prince, où les gangs ont ordonné la fermeture de toutes les entreprises, qu’elles soient publiques ou privées, le vendredi 10 mai, sauf les établissements de santé. Cette action, camouflée en manifestation contre l’insécurité, est en réalité absurde.
En détourant les véritables préoccupations de la population, ces gangs cherchent à renforcer leur pouvoir et à entraver toute intervention étrangère susceptible de menacer leur contrôle du territoire. Leur objectif est clair : utiliser la souffrance et la peur des civils comme moyen de dissuasion contre toute action internationale visant à rétablir l’ordre et la sécurité en Haïti.
Face à cette manipulation flagrante, il est crucial que la communauté internationale et les autorités haïtiennes prennent des mesures décisives pour démanteler ces gangs et protéger la population innocente prise en otage dans ce jeu politique morbide. Les droits et la sécurité des citoyens ne doivent pas être sacrifiés sur l’autel des intérêts criminels.