INSÉCURITÉ

Haiti/Crise : Fanmi Lavalas prône l’entente pour rétablir la sécurité dans le pays

ONM

La formation politique Fanmi Lavalas à l’occasion des 35 ans du massacre de Saint Jean Bosco a tenue une conférence de presse au cours de laquelle , elle  a fixé sa position autour de la crise  que traverse  le pays.L’ex candidate à la présidence de Fanmi Lavalas, le docteur Maryse Narcisse, dit condamner  le climat d’insécurité qui ravage et endeuille les familles. L’ex candidate  malheureuse a  plaidé en faveur d’un gouvernement formé de gens capables d’adresser efficacement les principaux élements qui ont servi de base à la crise actuelle.

Trente-cinq ans après le massacre de Saint Jean Bosco, l’Organisation Politique Fanmi Lavalas se dit étonnée de voir que le système n’a encore cessé de faire couler le sang de la population.

Fixant sa position sur la conjoncture, le parti de l’ancien président Jean-Bertrand Aristide dit condamner rigoureusement la machine de l’insécurité qui continue d’endeuiller la population à travers le pays.

« Fanmi Lavalas ne restera jamais inactif face au cri des mères et pères de famille, victimes des différents massacres perpétrés à Carrefour-feuilles, Solino, Canaan, au Bel-Air, à Delmas, à Tabarre… », a fait savoir le docteur Maryse Narcisse, soulignant que depuis le début de l’année 2023 la violence des gangs ne cesse de prendre de l’ampleur, sous les yeux d’un gouvernement irresponsable.

Dans cette forme de violence aveugle, encouragée au plus haut niveau de l’État, le pays compte déjà plus de 2500 morts, plus d’un millier de blessés, 970 cas de kidnapping, des cas de viol, de maisons incendiées, et de destruction de biens occasionnant l’exode massif de plus de 25 000 victimes vers d’autres espaces innapropriés dont des places publiques, des églises, des écoles, des cimetières, entre autres, qui leur servent d’abris.

Les actes posés par les gangs armés pour semer le deuil où et quand bon leur semble, dévoilent clairement l’innexistence

de l’État qui devait garantir la sécurité des vies et des biens des citoyens, a fait savoir le docteur Narcisse ajoutant que la crise actuelle est une crise plannifiée qui ne permet à aucun secteur de trouver à lui seul la solution, sans la participation du peuple.

Portant le discours fixant la position de Fanmi Lavalas sur la crise actuelle, le docteur Narcisse

prône un nouvel État respectant les droits de tout un chacun, à commencer par les droits à la nourriture, aux soins de santé, à l’éducation de qualité, au logement décent, y compris les droits qu’ont les citoyens de vivre dans la paix.

« Pour y arriver, il faut nous entendre en vue de rétablir la sécurité à travers le pays», a conclu le docteur Narcisse ajoutant que la délivrance d’Haïti se trouve entre les mains des haïtiens.

Dans le cadre de ce point de presse marquant les 35 ans du massacre de l’Eglise Saint Jean Bosco, le docteur Maryse Narcisse

était accompagnée de Joel Édouard Vorbe dit Pasha et du porte-parole de Fanmi Lavalas, le professeur Jodson Diogène.