INSÉCURITÉ

Chassés par des gangs, des membres de la population civile occupent des bâtiments publics

ONM

Les assauts des bandits armés se poursuivent à Port-au-Prince. Le premier ministre de facto, Ariel Henri toujours absent au pays. La Police peine à résister aux attaques des bandits. Entre-temps, les belligérants continuent de prendre des territoires, attaquer les symboles de l’État, piller et incendier des maisons.

Des membres de la population civile sont traqués comme des animaux sauvages. Sans destination, ils commencent à occuper des bâtiments publics. C’est le cas de l’Institut du Bien-être Social et de Recherches et le Ministère de la Communication. Ces institutions sont transformées en abris provisoires, des familles s’y installent.

Jusqu’à présent, aucune réaction de la part des autorités. Hormis ces deux infrastructures étatiques, d’autres sont susceptibles d’être envahies par des membres de la population, livrés à la merci des bandits sans pitié.

L’état est à genoux depuis plus d’une semaine. Le premier ministre Ariel Henri refuse de remettre sa démission en dépit de son absence. La classe politique tourne en rond.