Quand Rotary Club de Juvénat se préoccupe des enfants “neuroatypiques”
Le rotary club de Juvénat a réalisé le samedi 23 septembre 2023, une journée de formation au local de la fondation Odette Roy Fombrun, autour du thème: MIEUX COMPRENDRE LES ENFANTS NEUROATYPIQUES POUR MIEUX LES ACCOMPAGNER.
Des dizaines d’enseignants, de directrices et directeurs d’écoles, ont répondu à cette formation qui vise à aider les enfants ayant des troubles liés à ce phénomène neurologique particulier. Cette activité rentre dans le cadre des 7 axes stratégiques du Rotary Club de Juvénat, qui plaide en faveur d’une sociéte juste et inclusive et la neurodiversité, où les neurodivergences sont acceptées et valorisées, une société où chacun peut vivre en étant exceptionnel à sa manière, une société beaucoup plus créative et novatrice, à en croire le secrétaire général du Club le docteur Harry BEAUVAIS.
Ce dernier se montre fier de tirer la sonnette d’alarme puisque selon lui, parler de neurodiversité, c’est contribuer à faire reconnaître et faire accepter ses différences. “La variabilité neurologique de l’espèce humaine est une richesse extraordinaire qui doit pouvoir s’exprimer aussi librement que possible”, poursuit le gynécologue Beauvais. Non, le neuroatypisme n’est pas une maladie, laisse entendre le psychologue Pascal Nery JEAN-CHARLES mais une différence, comme la pensée en arborescence ou l’hypersensibilité émotionnelle des personnes surdouées, la créativité des personnes ayant un déficit de l’attention ou l’hypersensibilité sensorielle et les intérêts spécifiques de certaines personnes autistes sont de véritables talents, des richesses.
Les personnes neuroatypiques nécessitent un accompagnement particulier, dit-il. Joie, satisfaction, sont les sentiments affichés sur le visage des participants qui se disent prêt à mettre en pratique toutes les stratégies acquises lors de cette journée, pour mieux accompagner les enfants présentant de tel trouble neurologique, qui sont souvent considérés comme des anormales ou des handicapés et sont souvent stigmatisés.