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Pacifier le pays et organiser des élections crédibles, telles sont les promesses faites par Ariel Henry.

ONM

Une nouvelle installation, de nouvelles promesses .Le premier ministre Ariel Henry n’a pas dérouté la voie tracée par ses prédécesseurs . Monsieur Henry promet de s’attaquer au plus vite à l’insécurité afin, dit -il, de favoriser un climat de paix et la reprise des activités politiques et économiques dans le pays.

Visiblement confortable dans son costume de rassembleur ,le neurochirurgien dit compter sur l’ensemble des secteurs organisés du pays pour parvenir à l’accomplissement de sa mission. Il appelle à la participation des acteurs politiques et de la société civile en vue notamment de la tenue des prochaines joutes électorales, sur la base d’un large consensus.

« Notre système électoral sera crédible, honnête et transparent », rassure le nouveau patron de la primature. Le docteur Henry promet aux partis politiques qu’aucun candidat ne sera privilégié lors de la tenue du scrutin peu importe son appartenance politique. Ces élections seront organisées sur la base d’un consensus largement large annonce le PM fraîchement installé.

La détérioration du climat sécuritaire du pays particulièrement au niveau de la 3ème circonscription de Port-au-Prince montre incontestablement la nécessité pour que les autorités prennent des dispositions afin de rétablir la paix dans le pays .Sans une paix durable aucune élection n’est possible et aucun candidat ne peut mener campagne à Martissant , Bel- air , Cité Soleil, la Saline entre autres.

Les élections doivent être organisées dans un climat serein, les candidats et les électeurs doivent se sentir en confiance pour vendre leurs programmes politiques et prendre le chemin des urnes ,afin de retourner à l’ ordre démocratique .

Combattre l’ insécurité et organiser les prochaines élections, deux problèmes sérieux à résoudre .Des membres de l’ opposition radicale émettent des doutes quant à l’ accomplissement de ces deux promesses . Pour étayer leur méfiance, ils évoquent la configuration de l’actuel conseil électoral provisoire qui, selon eux n’ est pas l’ émanation d’ un large consensus et la relation existant entre la formation G9 et l’ actuelle administration .