Le président de la Fédération Nationale des ASEC qualifie de catastrophique la coordination de l’ action gouvernementale sur le terrain et exige l’implication des élus locaux
Cinq jours après le séisme , les autorités étatiques sont toujours absentes dans les sections communales les plus reculées. Des cadavres sont encore sous les décombres, les rescapés continuent de dormir à la belle étoile . Dépassés par l’ampleur des dégâts, les élus locaux appellent désespérément à l’aide du gouvernement .
Insatisfait par rapport à la coordination de l’action gouvernementale sur le terrain , le président de la Fédération Nationale des ASEC qualifie de catastrophique la gestion de l’ aide humanitaire dans les sections les plus reculées . Julio Adam appelle les autorités concernées à prendre des dispositions en vue de favoriser une meilleure coordination entre les élus locaux et l’ État central .
Aucune coordination n’est possible sans l’implication des élus locaux, souligne le président de la FENASEC arguant que les élus connaissent les vraies victimes .
Chaque catastrophe naturelle facilite l’ enrichissement d’ un petit groupe au détriment des vraies victimes, déplore le président de la FENASEC. Julio Adam en veut pour preuve de précédentes catastrophes au cours desquelles les vraies victimes ont été négligées.
“Je n’ arrive pas à comprendre le fait q’un petit groupe confortablement installé à Port-au-Prince puisse décider à notre place alors qu’il ne connait même pas nos besoins et ignore la réalité des sections communales” , laisse entendre le président de la FENASEC.
Julio Adam plaide par ailleurs en faveur de la décentralisation en vue de rendre autonomes les départements.