L’ enlèvement du pasteur Jean Ferrer Michel est un acte de vengeance, révèle le RNDDH
Dans une correspondance adressée à la Direction Centrale de la Police Judiciaire, le Réseau National de Défense des Droits Humains révèle que les ravisseurs retiennent en captivité deux des trois personnes enlevées le 3 octobre dont le pasteur Jean Ferrer Michel, en dépit du versement d’un montant de trois cent mille dollars américains.
Le RNDDH assimile à un acte de vengeance cet enlèvement. Le défenseur des droits humains Pierre Espérance informe que c’est le ministre de la justice et de la sécurité publique, également ministre de l’intérieur Liszt Quitel qui a intimé l’ordre aux bandits armés d’enlever le pasteur Jean Ferrer Michel. Le ministre Liszt Quitel reproche au pasteur d’avoir entretenu une relation amoureuse avec son épouse, Barbara Quitel alias Barbie, alors que les couples Quitel et Michel ont eu de bonnes relations selon le directeur exécutif du RNDDH.
La relation entre le pasteur Jean Ferrer Michel et Barbara Quitel à d’ ailleurs occasionné plusieurs scandales par le passé, souligne Pierre Espérance. Le défenseur des droits humains a toutefois précisé que le pasteur a déjà mis fin à cette relation depuis quelques temps. Le RNDDH en veut pour preuve des messages qui ont été adressés par Barbara Quitel au pasteur lui demandant la raison de l’interruption de leur communication. En dépit de la décision du pasteur de mettre un terme à cette relation, le ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales Liszt Quitel avait fait savoir autour de lui qu’il ne permettra pas cet impair.
Le RNDDH souligne qu’avant et après l’enlèvement, des rumeurs circulaient autour de la préparation et la perpétration de cet acte barbare .
Dans la lettre adressée à la Direction Centrale de la Police Judiciaire, le directeur exécutif du RNDDH demande à cette institution de questionner la femme du ministre de la justice, Barbara Quitel autour de cette affaire.
Le pasteur a été enlevé par l’un des membres du gang G9, Ti junior ainsi connu chef du gang de la saline, selon le défenseur des droits humains, Pierre Espérance.