Des individus armés, membres de la base « Grand GRIF » opérant dans la première section communale de Petite-rivière de l’Artibonite, ont enterré au cimetière « Segi », des personnes séquestrées qui sont mortes à cause des mauvais traitements subis de la part de leurs ravisseurs, en raison du fait que leurs proches ne sont pas en mesure de payer la rançon exigée en échange de leur libération.
Des otages tués par des ravisseurs, ont été jetés dans l’eau ou abandonnés sur le lieu du crime, selon une source qui requiert l’anonymat.
Cette pratique a été utilisée pour la première fois par les bandits opérant à « Nan Palmis ». Ils ont criblé de balles quatre (4) personnes dont leurs familles n’étaient pas en mesure de payer le montant exigé. Ces hors-la-loi sont des alliés de la base « Grand GRIF », dirigée par Lukson Elan.
Des anciens otages expliquent que les ravisseurs les ont brûlé les mains et les pieds avec du plastique et les jeunes filles ont été violées.
Une situation qui préoccupe le représentant de la Commission Nationale de Désarmement, Démantèlement et Réinsertion (CNDDR) du bas-Artibonite, Gabriel Lormond. Ce dernier appelle les autorités policières à agir vite, pour éviter la reproduction en Haïti, particulièrement au bas-Artibonite, de la génocide qu’a connu le Rwanda.
Notons que, des paysans de la vallée de l’Artibonite fuient leurs demeures respectives.
Nixon Déneus
