Haïti/banditisme: Lanmò San Jou livré à lui même
Des membres du gang dénommé ” 400 Mawozo” dirigé par Lanmò San Jou continuent d’abandonner la barque et de fuir la commune de Croix-des -Bouquets. Pas un jour sans une arrestation des membres de ce gang à travers plusieurs départements du pays. Ils tentent de fuir leur quartier général de peur de se faire tuer ou arrêter.
La dernière arrestation effectuée par la Police Nationale d’Haïti, susceptible de conduire à l’arrestation du redoutable chef de gang, est celle de sa concubine, la nommée Joseph Vierge alias “Tiboun”, une prêtresse de vodou. Selon les premiers éléments d’information, Joseph Vierge aurait mis sa maison à la disposition de “Lanmò San Jou” aux fins d’hébergement durant sa fuite du centre-ville de Croix-des-Bouquets. Plus d’un croient que cette arrestation peut servir à beaucoup de choses.
Au cours de l’arrestation de Tiboun, deux autres soldats de Lanmò San Jou ont été tués dans des échanges de tirs avec la police le mardi 16 août dernier.
Au cours de cette même journée, le Service Départemental de la Police Judiciaire (SDPJ) du Sud-Est a découvert d’importants indices dans les téléphones portables des nommés Mathieu Thomas et Albert Laury, prouvant qu’ils sont impliqués dans des actes de kidnapping.
Ces deux individus, appréhendés à Jacmel le mardi 16 août 2022 avaient confirmé, lors de leur première audition, qu’ils sont effectivement membres de l’association criminelle dénommée “400 Mawozo”.
Ce même jour, cinq autres membres actifs de l’organisation criminelle dénommée “400 Mawozo”, opérant à Croix-des-Bouquets, ont été interpellés par les agents de l’ordre lors d’un contrôle de routine effectué par la Police dans la ville de Mirebalais.
Ces individus, vivant à Croix-des-Bouquets, se sont réfugiés dans un hôtel situé sur la route 9, en vue d’abandonner leur fief par rapport aux différentes opérations menées par la Police dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Les membres de la bande à Lanmò san Jou sont traqués partout. Livré à lui même, le numéro un des 400 Mawozo est actuellement en cavale, par peur d’allonger la liste des membres de l’association qu’il dirige, blessés mortellement ou appréhendés par les forces de l’ordre.