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Explosion des prix des produits alimentaires sous le regard silencieux du PM Ariel Henry

ONM

La hausse des prix des produits alimentaires semble loin d’être un sujet de préoccupation pour l’équipe au pouvoir. Les prix de ces produits grimpent quotidiennement sous le regard inactif du locataire de la primature. De l’avis de plusieurs économistes, le pays est déjà sous la menace d’une situation de famine.

La flambée des prix des produits alimentaires prend une vitesse de plus en plus incontrôlable. La quantité d’argent qu’un père ou une mère de famille avait besoin pour se procurer des produits de première nécessité il y a de cela deux mois, est presque triplée . Comme de simples citoyens, l’exécutif ne fait que constater la dégénérescence de la situation.

Aujourd’hui il est difficile de connaître le prix exacte de certains produits alimentaires comme le riz, le maïs, le petit mil et le haricot,cela varie d’heure en heure et d’un marchand à un autre .

La hausse des prix de ces produits échappe malheureusement au contrôle des autorités. Elles  n’envisagent aucune solution palliative pour y remédier. Des économistes prévoient même une situation de famine si la situation perdure considérant que le salaire des employés reste inchangé et le coût de la vie explose, tout comme les frais de transports .

La population qui souffre en silence quant à elle, attend désespérément les mesures d’accompagnement promis par le premier ministre Ariel Henry avant l’augmentation des prix du carburant sur le marché national qui est la cause fondamentale de l’explosion des prix des produits alimentaires .

Plus d’un estiment que le premier ministre Ariel Henry et son gouvernement ne sont pas conscients du danger qui plane sur le pays. Sur des places publiques , dans des stations de voiture ou marchés publics, cette question alimente presque toutes les conversations .

 

Des importateurs fixent les prix des produits de première nécessité sans aucun contrôle . Le ministère du commerce et de l’industrie n’a aucun regard  sur les prix des produits de première nécessité. Plusieurs départements sont coupés de la capitale en raison des civils armés qui pillent , tuent,violent et kidnappent à Martissant. En vue de s’échapper de la fureur des bandits armés dépourvus de toutes humanités, des résidents de Carrefour empruntent d’autres voix comme Laboule et Saint Jude pour venir travailler au centre ville de Port-au-Prince. Pour y accéder il payent 1000 jusqu’à 2000 gourdes par jour.La plupart d’entre eux sont obligés de passer une semaine au centre ville de Port-au-Prince pour amortir le choc économique.

La situation va de mal en pis, le gouvernement reste silencieux. Il s’intéresse plutôt à des manœuvres visant à rester au pouvoir et maintenir le statut quo. Les questions relatives à l’organisation des prochaines joutes électorales, du référendum et de la formation d’un nouveau Conseil Electoral Provisoire sont les seules qui intéressent de nos jours, l’équipe au pouvoir.