Drame à Tabarre :le journaliste Georges Allen révolté , déplore le comportement léthargique de la jeunesse haïtienne
Le journaliste de la Radio Télévision Caraïbes dit apprendre avec un sentiment de profonde tristesse et d’impuissance la mort tragique des deux filles et de la femme de maître Desanclos, son ancien professeur d’histoire, le samedi 20 août à Tabarre. ” Impuissance en ce sens qu’il fallait être en mesure de donner une réponse arrogante, forte à cet acte insolent, lâche, déshumanisant et ignominieux “, déclare le présentateur du journal “le 19-20″.
Georges Allen déplore le fait que cet acte ne révolte pas les jeunes. Où sont ces associations de jeunes toujours prêtes à célébrer la journée mondiale ou internationale de la Jeunesse? Où sont ces jeunes qui, le 12 août dernier, m’appelaient, me sérinaient à l’oreille qu’il faut que j’intervienne à l’occasion pour rappeler aux jeunes leur mission, bla-bla-bla ?, se questionne le journaliste. Il dénonce énergiquement le comportement passif, léthargique de la jeunesse qui selon lui, ne se réveille que par occasion et pour des petites causes .
Pour Georges Allen, les jeunes doivent participer à tous les niveaux à la construction du pays, au combat pour l’application de la loi et le respect des Droits fondamentaux de la population. Il croit que le crime sans nom du samedi 20 août, suffit pour porter les jeunes à dire NON. Un NON catégorique et absolu.
” C’est une erreur capitale de croire que le soulèvement ne peut apporter le changement. Les soulèvements que le pays a connus dans le passé n’ont pas donné de grands résultats parce qu’ils avaient été engagés et effectués pour des politiciens qui avaient leur agenda personnel” laisse entendre Georges Allen. Il pense qu’ aujourd’hui, les jeunes doivent faire la révolution pour le pays et pour eux-mêmes.
Un soulèvement comme les jeunes français en mai 1968, c’est ce que Georges Allen propose. Ce soulèvement ne doit pas se faire sur Internet mais dans les rues, les Universités, les Écoles, les Églises…Réservoir des grandes Idées, l’Université a un rôle d’éclaireur social. On apprend aussi à aimer sa Patrie à l’Université, souligne le journaliste.