INSÉCURITÉ

Clôture d’une assise sur la sécurité ce samedi, une initiative de plusieurs acteurs politiques et de la société civile 

ONM

Fin ce samedi premier avril 2023, d’une assise sur la sécurité, lancée hier vendredi 31 mars 2023. Cette activité a été organisée à l’initiative de plusieurs acteurs de la société civile dont le président élu de l’accord de Montana, l’économiste Fritz Alphonse.

Réunissant des personnalités très importantes de la société civile haïtienne dont des professeurs d’universités, spécialistes en sécurité, économistes entre autres, cette initiative vise une compréhension commune de la réalité d’insécurité chronique qui sévit dans le pays et la proposition des pistes de solutions viables face à cette situation catastrophique.

La question de l’insécurité n’est pas seulement liée aux assassinats par balles et aux gangs armés, mais prend naissance également du mauvais partage de richesses et de la captivité de l’Etat par un petit groupe, souligne l’économiste. Il croit que, pour bien adresser ce problème, il nous faut bien comprendre son implication dans la société, sur la santé et la vie au quotidien.

Un document sera publié à l’issue de cette assise, avec des propositions relatives à nos préoccupations et des objectifs ayant rapport à l’utilisation de l’argent au sein de la Police Nationale d’Haïti, informe le président élu de l’accord de Montana.

L’économiste Fritz Alphonse Jean estime que nous devons définir clairement le mode de gouvernance que doit avoir le pays afin de gérer les fonds à recevoir, qui peuvent être générés dans le pays.

Le problème de l’insécurité en Haïti ne concerne pas uniquement les signataires de l’accord de Montana et les partis politiques, il s’agit d’une préoccupation nationale, fait remarquer le président élu de l’accord de Montana.

La détérioration de la situation sécuritaire du pays nécessite une solution pouvant aboutir à une sécurité durable, croit savoir l’économiste Fritz Alphonse Jean.

Il nous faut une force de sécurité bien entraînée, bien formée, capable de relever le défi auquel fait face le pays et qui n’est pas à la merci de la politique », déclare Fritz Alphonse Jean.

Ce dernier continue de plaider pour un consensus entre les différents partis politiques et organisations de la société civile en vue de définir l’avenir du pays.