Arnel Belizaire et Pierre Killick Cémélus retracent leur calvaire au pénitencier national
“Nous avons été entassés dans une petite chambre au pénitencier national pendant deux ans. ll n’y a plus de toilettes, nous avons connu l’horreur”, raconte l’ancien détenu Pierre Killick Cémélus. “Aujourd’hui, le pénitencier national compte 56 prisonniers politiques. Ce centre carcéral construit pour 800 (huit cents) personnes compte aujourd’hui, 6000 (six mille) prisonniers dont 450 condamnés. Au nombre de 77 cellules, une seule a une toilette qui a été achetée par des détenus. Les autres prisonniers sont obligés de faire leurs besoins dans des sachets “, poursuit le militant politique.
L’ ancien député Arnel Belizaire estime avoir vécu toutes ces choses en raison de sa conviction politique. Il en profite pour prendre le contre-pied des déclarations du porte-parole du SDP, Maître André Michel, laissant croire qu’Arnel et d’autres prisonniers ont été libérés grâce à la signature de l’accord du 11 septembre.
L’ancien détenu reproche le leader du SDP qui, selon lui, utilise ce dossier pour faire sa capitale politique et économique.