Ariel Henry, un an au pouvoir quel bilan ?
Des partis, regroupements politiques et organisations de la société civile dressent un bilan négatif du premier anniversaire du premier ministre Ariel Henry à la tête du gouvernement.
” Un an après l’accession du premier ministre Ariel Henry à la primature, la situation sécuritaire du pays se détériore. Le taux du kidnapping augmente considérablement, les massacres se multiplient. A Cité Soleil des familles sont inconsolables. Dans la commune de Croix-des-bouquets, les résidents ne peuvent pas circuler librement. C’est aussi le cas pour des résidents de Pernier et la troisième circonscription de Port-au-Prince”, déplore le porte-parole de l’Organisation du Peuple en Lutte. Danio Siriack dénonce le comportement du premier ministre Ariel Henry face à la crise actuelle. Le dirigeants politique se montre pessimiste en ce qui concerne les retombées des discussions initiées entre le locataire de la primature et des signataires des accords Montana-PEN et alliés .
Le porte parole de l’OPL appelle à la mobilisation générale, seul moyen selon lui, de contraindre le premier ministre à démissionner de son poste. Il invite en ce sens la population à s’inspirer des agissements du peuple Sri-lankais, qui a forcé le président à démissionner.
Le Mouvement Populaire Dessalinien pour sa part, juge totalement négatif les réalisations du premier ministre Ariel Henry au cours des 12 mois. Les indicateurs sont au rouge dans tous les domaines, le pays va vers l’effondrement. Ariel Henry n’a rien fait en ce sens, fait remarquer l’agronome Jean André Victor.
Face à la passivité des autorités par rapport aux affrontements des gangs armés, le dirigeant politique plaide en faveur d’une mobilisation générale en vue de contraindre l’exécutif à assumer ses responsabilités. Il appelle la population à une prise de conscience collective. Selon l’agronome Jean André Victor, aucune élection n’est possible dans le contexte actuel.